AvAtAr
On vous l'accorde, le scénario est basique. De ce côté là, Cameron reste fidèle à la tradition Hoolywoodienne du méchant très méchant, méchant jusque dans sa cicatrice ou le bout de son cigare. Caricatural, borné, mononeuronal, raciste et violent. expéditif, courageux au point d'en être suicidaire, le type qui fait une affaire personnelle très personnelle du conflit dans lequel il est engagé. Un engagement total, massif, comme son cerveau.
Comme souvent, le méchant est un militaire haut-gradé, le responsable du lieu. Il y a les méchant secondaires, la grosse troupe de beufs qui l'entourent, bien engoncés dans leur suffisance prétentieuse, leurs certitudes en bandoulière, leur bêtise pour étandart. Y a aussi le méchant "autre", le capitaliste, le cupide, celui qui synchrétise à lui tout seul les responsabilités, le responsable probablement non coupable, celui qui mesure mal les conséquences et qui est influencé par le grand mauvais n°.
Certes.
Le scénario pourrait se transposer n'importe où ailleurs que sur Pandora, n'importe où la cupidité et la force s'opposent à des peuples qui cherchent juste à défendre leurs terres de la conquette, leurs millieux de la destruction, leur traditions séculaire de l'oubli méprisant... Des indiens d'amérique du nord aux "amazoniens" d'aujourd'hui, tous les peuples conquis sont condensés dans ces Na'vi, pacifistes mais guerriers, qui vivent en accord avec la nature, dans une relation essentielle de respect profond. Est-ce un biais, ou bien une volontée ? Le manichéisme peut agacer, le manque d'invention aussi. On se souvient de tous les films qu'on a vu dans le genre, tous les films avec ces gentils terrassés par des méchants mieux et plus armés, des pauvres lances et arcs contre les tanks et les mitrailleuses...
Nombre de réalisateurs repentants nous ont servit cette version de l'histoire américaine, de "Danse avec les loups" à "Apocalypto", transposant souvent métaphoriquement le regret, la honte, le poids, de l'installation du caucasien sur le sol des peaux rouges.
Certes.
Mais Cameron, c'est cameron.
Quand il y va, il y va.
Alors AVATAR, c'est un autre monde.
Bien sûr qu'on a pas de méga surprise.
Bien sûr.
Mais pendant 2h40, On est vraiment, vraiment, sur une autre planète
Une planète ré-inventée, ou les animaux, la flore... tout est repensé, déssiné, magnifié. C'est beau, c'est terriblement beau. De ce point de vue là, c'est gagné.
Ensuite, y a l'image en 3D. Une façon de rentrer dans l'image, de rentrer dans l'histoire, une autre façon de voir... A la façon de Matrix en son temps qui avait marqué la transition entre l'image numérique gadget et l'image numérique qu'on ne voit plus, ben l'image 3D se fait discrète, pas tape à l'oeil, pas "je viens te chatouiller l'oreille avec une liane"... Non, juste que sur Pandora, t'y es, et tu t'en rends même pas compte.
Alors ok, les grincheux diront que l'histoire est pas terrible... Ben non, c'est peut etre juste que chaque fois, partout, c'est la même histoire. Et qu'on apprend pas. Juste.
on en a prit plein les yeux pendant 2h40.
Et c'était bon.
Un seul conseil, ALLEZ LE VOIR.
Comme souvent, le méchant est un militaire haut-gradé, le responsable du lieu. Il y a les méchant secondaires, la grosse troupe de beufs qui l'entourent, bien engoncés dans leur suffisance prétentieuse, leurs certitudes en bandoulière, leur bêtise pour étandart. Y a aussi le méchant "autre", le capitaliste, le cupide, celui qui synchrétise à lui tout seul les responsabilités, le responsable probablement non coupable, celui qui mesure mal les conséquences et qui est influencé par le grand mauvais n°.
Certes.
Le scénario pourrait se transposer n'importe où ailleurs que sur Pandora, n'importe où la cupidité et la force s'opposent à des peuples qui cherchent juste à défendre leurs terres de la conquette, leurs millieux de la destruction, leur traditions séculaire de l'oubli méprisant... Des indiens d'amérique du nord aux "amazoniens" d'aujourd'hui, tous les peuples conquis sont condensés dans ces Na'vi, pacifistes mais guerriers, qui vivent en accord avec la nature, dans une relation essentielle de respect profond. Est-ce un biais, ou bien une volontée ? Le manichéisme peut agacer, le manque d'invention aussi. On se souvient de tous les films qu'on a vu dans le genre, tous les films avec ces gentils terrassés par des méchants mieux et plus armés, des pauvres lances et arcs contre les tanks et les mitrailleuses...
Nombre de réalisateurs repentants nous ont servit cette version de l'histoire américaine, de "Danse avec les loups" à "Apocalypto", transposant souvent métaphoriquement le regret, la honte, le poids, de l'installation du caucasien sur le sol des peaux rouges.
Certes.
Mais Cameron, c'est cameron.
Quand il y va, il y va.
Alors AVATAR, c'est un autre monde.
Bien sûr qu'on a pas de méga surprise.
Bien sûr.
Mais pendant 2h40, On est vraiment, vraiment, sur une autre planète
Une planète ré-inventée, ou les animaux, la flore... tout est repensé, déssiné, magnifié. C'est beau, c'est terriblement beau. De ce point de vue là, c'est gagné.
Ensuite, y a l'image en 3D. Une façon de rentrer dans l'image, de rentrer dans l'histoire, une autre façon de voir... A la façon de Matrix en son temps qui avait marqué la transition entre l'image numérique gadget et l'image numérique qu'on ne voit plus, ben l'image 3D se fait discrète, pas tape à l'oeil, pas "je viens te chatouiller l'oreille avec une liane"... Non, juste que sur Pandora, t'y es, et tu t'en rends même pas compte.
Alors ok, les grincheux diront que l'histoire est pas terrible... Ben non, c'est peut etre juste que chaque fois, partout, c'est la même histoire. Et qu'on apprend pas. Juste.
on en a prit plein les yeux pendant 2h40.
Et c'était bon.
Un seul conseil, ALLEZ LE VOIR.